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Robert Sebille
Genesis.
mercredi 21 février 2007, par
De John Case (VO 1997 The genesis code), VF 1998, Editions Albin Michel.
Quelle effroyable vérité a bien pu raconter, en confession, le docteur Baresi à son ami l’abbé Azetti, dans son église de Montecastello di Peglia en Ombrie, Italie, pour terrifier ainsi l’homme d’église qu’il se précipite aussitôt à Rome pour en réferrer au Vatican ? Et pourquoi le vatican, mis au courant, fait-il l’impasse du silence sur ces informations ? Pourquoi ces informations intéressent-elles également au plus haut point l’organisation catholique intégriste "Umbra Domini" (L’Ombre du Seigneur) ?
Quelque temps plus tard, de l’autre côté de l’Atlantique, Kathleen Lassiter et son jeune fils, Brandon, sont assassinés et brulés dans l’incendie de leur maison. Joseph Lassiter, frère de la victime et directeur d’une agence d’investigation veut à tout prix comprendre la raison de ce meurtre particulièrement barbare.
Le lecteur, lui, se demande quel rapport peut bien exister entre tous ces évènements. Bien évidemment, la réponse n’est pas pour tout de suite, elle est même pour les dernières pages du livre ;-).
Je n’avais plus lu un aussi bon thriller, depuis "La mort dans la peau" de Robert Ludlum. L’intrigue est particulièrement soignée, et on va de rebondissements en rebondissements, et ce, jusque dans les dernières lignes. Qui plus est, la documentation scientifique est impressionnante, et je vous laisse deviner le principal sujet du livre, il est bien sûr induit par le titre.
Une anecdote sur la documentation : même en informatique (qui n’est pas le principal sujet du livre), lorsque Joe Lassiter interroge son responsable informatique à propos de la sécurité de son ordinateur et de ses démarches informatiques, tout est exact, et d’un niveau certain - ce qui est, de mon expérience assez rare dans les thrillers, particulièrement avec l’informatique. (v. : p. 359 à 361, dans l’édition dont la couverture est en photo sur cette page).
Bonne lecture, vous risquez peu de vous ennuyer !